Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Sylvain Brial
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Sylvia Pinel

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Dans chaque agglomération comprenant un quartier prioritaire de la politique de la ville tel que défini à l’article 5 de la loi n° 2014‑173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, un comité local de solidarités est mis en place par le délégué territorial, suivant des modalités et un calendrier prévu par décret. »

Exposé sommaire

Le présent amendement qui reprend une préconisation du rapport Borloo prévoit qu’un tel comité, puisse étudier les possibilités de financer de manière urgente toutes les actions de soutien indispensables dans le champ éducatif, social et sanitaire.

Il vise à adapter la matrice des outils de l’action publique aux problèmes exceptionnels que rencontrent les habitants des quartiers prioritaires.

Ce dernier disposerait d’1 million d’euros par an de manière à pouvoir financer de manière urgente toute action, soutien, intervention qui semble indispensable aux membres de ce comité dans le champ éducatif, social, sanitaire.

Par son autorité, le comité local de solidarité pourra mobiliser les acteurs du territoire : les bailleurs sociaux, les entreprises, les chambres consulaires, les associations, le secteur médico-social ...

Il ne s’agit pas ici de créer un complément ou un substitut de l’action publique mais plutôt une structure qui servirait d’amorçage à l’action publique.

Enfin la création d’un tel comité pourrait pallier le déséquilibre induit par l’abattement de la taxe foncière sur les propriétés bâties actuellement à la charge des communes, et aggravant de facto l’équilibre des finances locales des villes estimées les plus pauvres.