Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Franck Marlin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

L’article 135 du Règlement est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Une fois par mois, à l’ouverture de la séance prévue à l’article 133, le Président fait part à l’Assemblée du nombre de questions écrites déposées depuis le début de la législature, du délai moyen de réponse, du nombre de réponses publiées au terme du délai mentionné à l’alinéa 6 du présent article, du nombre de questions restées sans réponse au terme de ce même délai ainsi que des questions signalées restées sans réponse au terme du délai mentionné à l’alinéa 7. Il fait également part des taux et délais de réponse les plus faibles, par ministre, ainsi que de tout autre chiffre qu’il juge utile. »

Exposé sommaire

Les Questions écrites sont un cas d’école de la relation entre le Parlement et le Gouvernement sous la Cinquième République.

Le délai de deux mois sous lequel les ministères sont censés répondre est loin d’être respecté. Face à ce qui s’apparente à un mépris des parlementaires, des rustines ont été ajoutées au dispositif :

- En 1994, la procédure des « questions signalées » a été créée. Cet étage supplémentaire permet au groupe de signaler des questions écrites restées sans réponse, avec cette fois un délai de réponse de dix jours.

- En 2014, le nombre de questions écrites a été plafonné (aujourd’hui à 52 questions par an).

Ces deux modifications n’ont eu que peu d’impact, car les réponses dépendent du bon vouloir du Gouvernement. Si les chiffres sont en amélioration sous la législature actuelle, ils sont encore très insuffisants. Peu après son élection, en septembre 2018, le Président Richard Ferrand indiquait que sur 12 105 questions écrites déposées depuis juin 2017, 7 408 (61 %) avaient obtenu une réponse ; moins de la moitié de ces réponses avaient été communiquée dans le délai de deux mois.

Les chiffres communiqués aux Présidents de groupe en avril 2019 montrent une augmentation du taux de réponse (72 %), mais une nette détérioration du délai moyen de réponse (113 jours).

Il est temps de mettre fin à cette situation, par exemple en mettant les ministres face à leur responsabilité, le tout dans le respect du cadre fixé par la Constitution.

Ainsi, le présent amendement instaure une procédure visant à faire indiquer par le Président de l’Assemblée une fois par mois au début de la séance de Questions au Gouvernement, les statistiques suivantes : nombre de questions posées, nombre de questions ayant obtenu une réponse dans le délai de deux mois, nombre de questions (signalées et non signalées) n’ayant pas obtenu de réponse, taux de réponses les plus faibles par ministère.