- Texte visé : Texte n°1974, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat d'orientation des mobilités (n°1831)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À l’alinéa 4, après le mot :
« ferroviaires »,
insérer le mot :
« , maritimes ».
II. – En conséquence, procéder à la même insertion à l’alinéa 8.
Cet amendement rédactionnel vise à préciser l’investissement dans l’entretien et la modernisation des réseaux existants dans tous les territoires.
S’il est vrai que les réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux constituent l’essentiel des voies empruntées par nos concitoyens pour se déplacer, il convient de ne pas oublier les liaisons maritimes qui sont utilisées par nombre de nos concitoyens vivant dans des territoires archipélagiques.
A titre d’exemple, en Guadeloupe, les habitants de l’île de la Désirade ou de Marie-Galante peuvent se rendre sur le reste de la Guadeloupe uniquement par le bateau. Pour autant, ces liaisons maritimes connaissent de nombreuses difficultés liées à la vétusté des infrastructures portuaires, au manque de navires de liaison, ou encore aux aléas environnementaux (telles que les invasions de sargasses).
Il convient donc d’inclure par cet amendement les mobilités maritimes, indispensables dans le quotidien de nos concitoyens des outre-mer.