- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation des mobilités (n°1831)., n° 1974-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 5, après le mot :
« familles, »
insérer les mots :
« notamment les personnes sourdes et malentendantes, ».
Quotidiennement, des centaines de milliers de personnes ne sont pas traitées comme des citoyens à part entière : il s’agit des personnes sourdes et malentendantes. Porteurs d’un handicap invisible, les réponses et aménagements à leurs difficultés sont quasi inexistantes.
L’accès aux services publics ne leur est pas garanti puisque les agents ne sont pas formés à la langue des signes, et même si beaucoup d’entre nous l’ignore l’accès à l’écrit est un réel problème pour ces citoyens.
Un simple trajet en train peut se transformer en parcours du combattant : une annonce sonore de retard, un changement de quai pas affiché, etc.
Cet amendement vise à rappeler qu’il faut également viser à garantir l’accessibilité spécifique que constitue la langue des signes pour les citoyens et citoyennes sourds. Cela doit notamment passer par la formation des agents publics à la LSF et par la traduction en ligne des services publics.