Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la constitution d’un observatoire de la haine en ligne. Ce rapport peut en définir les missions de prévention et de préconisations, et aussi la constitution. Il s’attache à ce que les associations qui luttent contre la cyberhaine ainsi que les utilisatrices et utilisateurs y soient représentés.

Exposé sommaire

Actuellement, ce sont les associations de lutte contre la cyberhaine et les utilisatrices et utilisateurs qui sont les seul·e·s sur lesquel·le·s reposent la régulation sur internet.

Sans nier que l’autogestion fait partie de la philosophie première d’internet, il nous semble important de pouvoir bénéficier de données sur l’évolution de la haine sur internet, d’un point de vue quantitatif et qualitatif. C’est pour cette raison que nous proposons, par cet amendement, la mise en place d’un observatoire de la haine sur internet, afin de comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans les cyberagressions, qui opèrent un miroir grossissant des discriminations qui sont faites dans la société, le plus souvent à l’encontre des femmes, des personnes racisées et LGBTI.