Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
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Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
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Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

À l’alinéa 5, après le mot :

« pénal »,

insérer les mots :

« , y compris lorsque le message à caractère violent susceptible d’être vu ou perçu par un mineur concerne les faits mentionnés au premier alinéa de l’article 521‑1 du code pénal, ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à préciser que les mineurs doivent être également protégés de la vue de contenus publiés comportant des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou des actes de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité.

En effet, des études ont montré que, dans un contexte où un enfant est témoin de sévices exercées sur les animaux, il y avait deux victimes : l’animal et l’enfant témoin.

Des études américaines ont ainsi mis en évidence le lien entre l’observation de maltraitance animale par des enfants et la violence interpersonnelle exercée par ces derniers ou encore avec la pratique de harcèlement.

Il en va donc de la protection de l’enfance de préserver les mineurs de tels contenus diffusés en ligne, dont les effets néfastes, notamment l’accoutumance à la violence, ont été établis.