Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Dans des départements identifiés dans la limite de dix, à destination de publics particulièrement vulnérables, le Gouvernement peut mettre en place pour une durée de deux ans une expérimentation de lutte contre le cyberhacèlement, qui pourra à la fois se composer d’une campagne de prévention et d’un accompagnement les personnes qui en sont victimes.

Exposé sommaire

Selon un récent sondage IFOP pour France Info effectué en février 2019, 8 % des Français déclare « avoir été la cible d’attaques répétées en ligne ». Ce chiffre s’élève à 22 % pour la tranche d’âge des 18‑24 ans. Ces données montrent bien l’ampleur d’une pratique délictueuse, dont l’affaire de la Ligue du LOL a contribué à la médiatisation. Aujourd’hui il semble essentiel de prévoir des dispositifs d’accompagnement des personnes harcelées, trop souvent laissées à elles-mêmes. Ces dispositifs doivent cibler en priorité les jeunes, catégorie d’âge pour laquelle le harcèlement en ligne se développe de manière préoccupante. Cette campagne de prévention doit donc toucher particulièrement les établissements scolaires, ainsi que se déployer de façon massive sur internet. Afin d’améliorer l’accompagnement des personnes harcelées, il convient de rendre visibles les associations qui s’occupent des victimes de ce type d’agressions.
Dans ces conditions, nous proposons par cet amendement de mettre en place une expérimentation de deux ans dans plusieurs départements, qui concernera la lutte contre le cyberharcèlement. Cette expérimentation comporterait à la fois une dimension de prévention et une dimension d’accompagnement des victimes.