Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert

François-Michel Lambert

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva

Jean-Félix Acquaviva

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Michel Castellani

Michel Castellani

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément

Jean-Michel Clément

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Paul-André Colombani

Paul-André Colombani

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de madame la députée Frédérique Dumas

Frédérique Dumas

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab

M'jid El Guerrab

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Olivier Falorni

Olivier Falorni

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Paul Molac

Paul Molac

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de madame la députée Sylvia Pinel

Sylvia Pinel

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député François Pupponi

François Pupponi

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Photo de monsieur le député Philippe Vigier

Philippe Vigier

Membre du groupe Libertés et Territoires

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Substituer à l'alinéa 7 les deux alinéas suivants :

« 3° Le 5° est ainsi rédigé :

« 5° De réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 65 % à l’horizon 2025, à 50 % à l’horizon 2030 et à 30 % à l’horizon 2035 ; ».

Exposé sommaire

En contravention avec les engagements précédents, le Gouvernement a décidé de reporter à 2035 l’objectif de réduction du nucléaire à 50 %.

Certes le parc nucléaire historique représente un avantage indéniable dans une politique diminution des émissions de gaz à effets de serre, mais il présente des risques importants. En outre, d’ici à fin 20250, 22 des 58 réacteurs français auront atteint 40 années de fonctionnement, et nécessiteront d’importants travaux afin de prolonger leur cycle de vie.  Dans son rapport annuel public, la Cour des comptes a tenté d’estimer ces coûts d’entretien et d’exploitation des 58 réacteurs français à l’horizon 2030 et l’a chiffré à 100 milliards d’euros , soit 1,7 milliard par réacteur, dont 75 milliards d’investissements et 25 milliards pour l’exploitation.

Ces coûts important seront réalisés au détriment d’une politique d’investissement conséquente dans les énergies renouvelables, alors que la filière, parvenue à maturité, gagne en compétitivité.

Afin d’inciter à un basculement de notre mix énergétique vers des énergies plus sûres et plus respectueuses de l’environnement, le présent amendement propose donc de fixer des objectifs plus ambitieux de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Il pose également plusieurs jalons, en 2025 et en 2035 afin de contraindre le Gouvernement à amorcer au plus vite la transition énergétique.