Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Substituer aux alinéas 20 et 21 l’alinéa suivant :

« La détermination de l’assortiment ne peut être confiée aux points de vente. Des mécanismes de répartition assurant le pluralisme de l’offre de l’ensemble des titres sont établis par décret. »

Exposé sommaire

Aujourd’hui, les kiosquier·e·s n’ont pas leur mot à dire sur la presse qu’ils distribuent – ce qui garantit un achalandage déconnecté de leurs opinions politiques. Or, désormais cette obligation de distribuer la presse sera assurée uniquement pour l’IPG. Quid alors de la presse spécialisée, ou de la presse qui assure une visibilisation des combats des minorités (on avait vu des kiosquiers refuser de distribuer l’Équipe qui avait fait un titre sur l’homosexualité dans le sport. De toute évidence ces kiosquiers refuseront de distribuer Têtu, par exemple).

De plus, les intérêts économiques motiveront les kiosquiers davantage que le pluralisme. De toute évidence, dans des grandes villes où le public est plus diversifié, il y aura une présence de plus de titres qu’ailleurs, avec une atteinte claire à l’uniformité de la presse distribuée sur le territoire.

Enfin, renvoyer comme le propose le ce projet de loi à un décret la fixation de ces principes nous semble méconnaître l’article 34 de la Constitution qui pose le principe selon lequel la loi fixe les règles relatives notamment à « la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias ». C’est un sujet trop important pour qu’il ne fasse pas l’objet de débats devant la représentation nationale.