Fabrication de la liasse
Non soutenu
(jeudi 12 septembre 2019)
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard

Émilie Bonnivard

Membre du groupe Les Républicains

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Photo de madame la députée Josiane Corneloup

Josiane Corneloup

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Photo de monsieur le député Jacques Cattin

Jacques Cattin

Membre du groupe Les Républicains

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Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara

Jean-Jacques Ferrara

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À l’alinéa 8, après le mot :

« bénéfice »

insérer les mots :

« ou à celui de son épouse, s’il venait à décéder, ». 

Exposé sommaire

Certains pays dans le monde comme Israël ou les États-Unis autorisent déjà la conservation des gamètes des donneurs décédés.

En 2018, un avis du Comité Consultatif national d’éthique jusque là défavorable à l’autoconservation des gamètes est revenu sur sa décision. Il s’est déclaré favorable à l’autoconservation pour les personnes qui le souhaitent et assortit une telle décision à une limite d’âge minimale et maximale. La personne qui bénéficie de cette aide devrait alors recevoir un accompagnement médical et psychologique. Dans cet avis, le CCNE s’est déclaré favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée après le décès de l’homme.

Le conjoint décédé qui avait donné ses gamètes doit l’avoir fait en pleine connaissance de cause.

Il convient donc, dans un esprit de cohérence, de ne pas détruire les gamètes d’un donneur décédé afin de permettre à l’épouse d’un donneur décédé d’en bénéficier.