Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 13 septembre 2019)
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Michèle Peyron
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Pont
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de madame la députée Delphine Bagarry

Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :

« L’exploitation des résultats de tests génétiques à des fins de sélection autres que ceux prévus à l’article L. 2213‑1 du code de la santé publique est interdite. »

Exposé sommaire

Les débats autour de la révision des lois de bioéthique révèlent une forte inquiétude des Français autour de l’eugénisme.

Les généticiens - et plus généralement les scientifiques – mettent en garde contre ce risque de sélectionner des embryons en vue de créer des enfants dits parfaits (physique, intelligence, etc.).

Les tests génétiques ne doivent pas être exploités en vue de procéder à ce type de sélection, par exemple, dans le cadre d’une réduction embryonnaire ou encore d’une interruption volontaire de grossesse (IVG).

Cette sélection s’applique uniquement dans le cadre de l’article L. 2213‑1 du code de la santé publique, c’est-à-dire d’une interruption médicale de grossesse (IMG) s’il existe une mise en péril grave de la santé de la femme ou bien qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic.