Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Michel Vialay

Compléter l’alinéa 27 par les mots :

« et les services d’intérêt régional mentionnés à l’article L. 2121‑3 ; ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à clarifier la nature des services de mobilité qui pourront demain être délivrés par un fournisseur de service numérique multimodal. La modification apportée vise à inclure les services ferroviaires régionaux (TER).

Au moment où le Gouvernement s’interroge sur l’avenir des petites lignes ferroviaires, sur la manière de favoriser les mobilités du quotidien, il convient de s’assurer de l’intégration des offres ferroviaires régionales dans les applications multimodales qui vont se développer en région. L’inclusion des titres TER dans le panier de solutions de mobilité constitutif des solutions MaaS (Mobility as a service) est indispensable et aidera à accroitre la fréquentation de ces lignes en offrant également des solutions efficientes pour les trajets périphéries-centres urbains. La dernière étude de l’AQST (Autorité de la qualité de service dans les transports) publiée en juin 2019 soulignait combien la France était en retard par rapport à l’Allemagne en matière d’intermodalité ce qui pénalise les zones rurales et encourage l’usage de la voiture.

Cet amendement vise donc à une clarification rédactionnelle et à une mise en cohérence du texte : l’ouverture des canaux de vente doit concerner l’ensemble des acteurs dès lors qu’ils organisent ou exploitent des services de mobilité sur le territoire que couvre le fournisseur du service numérique multimodal.

Enfin, cette inclusion est un prérequis indispensable à la réussite de l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire régional et à l’accroissement de la fréquentation de ce mode responsable d’un point de vue environnemental. Ne pas inclure l’ensemble de la gamme des titres TER serait totalement contraire aux objectifs de la loi. Celle-ci doit être un tournant dans la mobilité du quotidien des Français.