Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 9 octobre 2019)
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Claude de Ganay

Supprimer l’alinéa 12.

Exposé sommaire

La rédaction de l’article L. 2141‑11, III, alinéa 3, 1° du Code de la santé publique telle qu’elle résulte de l’alinéa 11 de l’article 22 du projet de loi tend à permettre qu’une personne dont les gamètes ou les tissus germinaux sont conservés en raison du risque d’altération de sa fertilité résultant de sa prise en charge médicale puisse, si elle ne souhaite plus maintenir cette conservation, consentir à ce que ses gamètes soient donnés pour l’assistance médicale à la procréation. Selon Mme le Pr. Catherine Poirot, présidente du Groupe de recherche et d’étude sur la cryoconservation de l’ovaire et du testicule (GRECOT), auditionnée par la Commission spéciale le 4 septembre 2019, un tel don ne doit pas être autorisé car il s’agit de gamètes de personnes gravement malades. Leur utilisation dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation, pourrait causer la transmission de maladies. C’est la raison pour laquelle le présent amendement entend supprimer le 1° de l’alinéa 3 de l’article L. 2141‑11, III du Code de la santé publique. En conséquence, le 2° deviendra le 1° et le 3° deviendra le 2° .

Les gamètes auto-conservés pour des raisons médicales par une personne malade ne doivent pas pouvoir être ultérieurement donnés pour l’assistance médicale à la procréation au profit d’un tiers en raison des risques sanitaires que leur utilisation pourrait susciter.