Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 26 septembre 2019)
Photo de madame la députée Agnès Thill

Agnès Thill

Membre du groupe Non inscrit

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Jean Lassalle

Jean Lassalle

Membre du groupe Non inscrit

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député José Evrard

José Evrard

Membre du groupe Non inscrit

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Nathalie Bassire

Nathalie Bassire

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète

Rédiger ainsi le début de l’alinéa 5 :

« Tout couple formé d’un homme et d’une femme doit consentir... (le reste sans changement) ».

Exposé sommaire

Cet amendement propose une réécriture de l’alinéa 5 de l’article 1.

Il convient de garder l’AMP uniquement pour les couples hétérosexuels dans les conditions actuelles.

En effet, aucun référent masculin ne remplace un père, le docteur Levy Soussan l’expliquait lors des auditions. Si les gynécologues sont plutôt favorables, les professionnels de l’enfance n’y sont pas, et les collectifs de médecins s’y opposent.

Aucun parrain, oncle, ami, qu’on voit le weekend ou deux fois par semaine, ne remplacera jamais un père. C’est d’ailleurs paradoxal : admettre qu’il faut un référent masculin, c’est admettre que l’altérité est nécessaire.

Satisfaire les adultes revient à ce qu’un être humain n’ait jamais la chance de connaitre ce qu’est d’avoir un père. Ce n’est pas protéger l’enfance.

Ainsi la procréation médicalement assistée ne peut exister que pour les couples hétérosexuels.

L’arrêt du Conseil d’État du 29/09/2018 rappelle que des situations différentes justifient des décisions différentes. Que l’enfant n’est pas « une raison d’intérêt général. »