Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 27 septembre 2019)
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – Rédiger ainsi le début de l’alinéa 9 :

« Art. L. 2141‑12. – I. – Une personne majeure, dès l’âge de dix-huit ans, peut ... (le reste sans changement) ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 9, insérer l’alinéa suivant :

« Les conditions d’âge nécessaires à la prise en charge par la solidarité nationale, au sens de l’article L. 160‑8 du code de la sécurité sociale, sont précisées par décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Agence de la biomédecine. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et Apparentés vise à ouvrir l’autoconservation des gamètes dès l’âge de 18 ans.

Aujourd’hui, de nombreuses femmes souffrent de certaines pathologies telles que l’endométriose (qui se manifeste dès la puberté) ou l’insuffisance ovarienne prématurée (qui touche une femme sur dix mille avant vingt ans et une femme sur mille avant trente ans).

Si le droit actuel autorise la conservation des gamètes pour raisons médicales, ces femmes se voient pourtant trop souvent refuser cette possibilité.

En ouvrant l’autoconservation des gamètes seulement à partir de 32 ans, tel qu’annoncé dans l’étude d’Impact, vous exclurez de nombreuses femmes de ce dispositif, qui seront donc contraintes à le faire à l’étranger.