Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 4 octobre 2019)
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :

« Ces données sont stockées dans un centre de données situé sur le territoire français et ne peuvent faire l’objet d’aucun transfert vers un État tiers. »

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet de garantir le stockage des données de santé au sein du territoire national.

La numérisation progressive de nos informations personnelles concerne désormais le sujet épineux des données de santé. Ces datas à caractère sensible, présentes nos dossiers médicaux, collectées par des applications de santé ou encore des objets connectés, sont censées être protégées de toute utilisation malveillante.

Pour se prévaloir de ce risque, les députés communistes considèrent comme impératif que ces données soient stockées sur le territoire national.

Si certaines dispositions juridiques permettent déjà aux données de santé d’être protégées, les auteurs de cet amendement entendent poser ce principe au sein de l’article 11 du projet de loi, lequel vise à informer le patient lorsqu’un traitement algorithmique de données massives est utilisé à l’occasion d’un acte de soin.