Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 4 octobre 2019)
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
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Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson

Après l’article L. 1211‑7‑1 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 1211‑7‑2 ainsi rédigé :

« Art. L. 1211‑7‑2. – Toute greffe réalisée à l’étranger sur un citoyen français ou étranger résidant habituellement sur le territoire français est inscrite dans le registre national de patients transplantés à l’étranger, géré par l’Agence de la biomédecine. Les conditions de fonctionnement et de gestion du registre sont déterminées par décret en Conseil d’État. »

Exposé sommaire

Amendement suggéré par l’association internationale DAFOH (Doctors against forced organ harvesting)

Compte-tenu de l’augmentation constante du nombre de maladies nécessitant une transplantation et des listes d’attentes grandissantes, les malades français, grâce à la mondialisation et Internet, peuvent trouver des solutions rapides pour traiter leurs problèmes médicaux. Cela ouvre un marché de la transplantation occulte et incontrôlée où non seulement le prélèvement d’organes pourrait ne pas respecter les normes éthiques, mais où les citoyens Français sont également exposés à des risques sanitaires inconnus.

Le présent amendement vise à permettre à l’Agence de la Biomédecine, conformément à ses missions définies à l’article L1418‑1 du code de la santé publique et plus particulièrement à son 6° : « De mettre en œuvre un suivi de l’état de santé des donneurs d’organes ». 

De fait, si des patients sont greffés à l’étranger hors circuits légaux, ceux-ci pourront ainsi être connus par la traçabilité simple des médicaments anti-rejets nécessaires dans le cadre d’un traitement post-greffe. Aussi il sera possible d’obtenir des chiffres clairs en matière de patients greffés à l’étranger, tous circuits confondus.