Fabrication de la liasse
Retiré
(vendredi 27 septembre 2019)
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Christine Hennion
Photo de monsieur le député François Jolivet
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Cendra Motin
Photo de madame la députée Liliana Tanguy

Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :

« Si le donneur est en couple, il informe l’autre membre du couple de sa démarche, notamment de ses risques, de ses limites et de ses suites. »

Exposé sommaire

Amendement de repli.

Si l’étude d’impact du projet de loi lie directement le consentement à la primo-maternité pour justifier sa disparition, il convient de souligner que le don de gamètes, particulièrement le don d’ovocytes, n’est pas un acte anodin et qu’il engage plus largement le couple. Aussi, pour le don d’ovocytes, il ne faut pas sous-évaluer le risque médical. Comme le souligne le rapport de l’OPECST du 25 octobre 2018, écarter le consentement (ou l’information) du partenaire de vie implique de potentiellement retenir un candidat au don dont le partenaire s’opposerait à la démarche. Et la question pourrait toujours ressurgir plus tardivement puisque le consentement peut être révoqué jusqu’au moment de l’utilisation des gamètes. Pour ces raisons, la fédération des CECOS plaide pour le maintien, a minima, d’une information du conjoint du donneur.

A défaut d’un consentement, le présent amendement propose donc d’introduire une information du conjoint à l’article L. 1244‑2 du code de la santé publique.