Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 27 septembre 2019)
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière

Après la première phrase de l’alinéa 2, insérer la phrase suivante :

« Le donneur doit avoir procréé. »

Exposé sommaire

Cette disposition a été enlevée lors de l’examen de la loi de bioéthique de 2011.

Toutefois, supprimer l’exigence que les donneurs aient déjà procréé n’a rien d’anodin et donner ses ovocytes sans avoir procréé présente les inconvénients suivants :

- Lorsque le donneur n’a pas procréé il ne peut réaliser la portée de son geste, c’est le fait d’avoir déjà procréé qui permet de consentir en connaissance de cause. Les conditions de l’expression d’un consentement libre et éclairé ne paraissent donc pas réunies.

- Accepter le don de gamètes de personnes n’ayant pas procréé risque de susciter chez le donneur des conséquences psychologiques graves allant de la préoccupation jusqu’au phantasme nourri à propos des enfants issus du don, notamment lorsque le donneur n’aura pas eu d’autres enfants.

- Enfin pour une femme, la stimulation ovarienne n’est pas sans risque.