Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 4 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Véronique Louwagie

Compléter l’alinéa 16 par la phrase suivante :

« L’expérimentation de l’utérus artificiel est interdite. »

Exposé sommaire

Aujourd’hui, la technique permet de conserver in vitro les embryons humains jusqu’à 13 jours. « En 2016 : deux équipes de recherche (une au Royaume-Uni et l’autre aux États-Unis) ont publié des modèles expérimentaux permettant de cultiver des embryons in vitro jusqu’à 13 jours. Si les embryons ont été volontairement détruits à ce stade, l’une des équipes a déclaré qu’il semble envisageable de dépasser techniquement la barrière des 14 jours[1]. »

Puisque l’embryon s’implante dans l’endomètre entre le 6ème et le 7ème jour de son développement, des recherches menées sur un embryon in vitro à partir du 6ème jour peuvent avoir comme objectif de comprendre comment s’organise cette implantation. Il y a donc un risque que les embryons humains soient utilisés aux fins d’expérimentation de l’utérus artificiel.


A l’étranger, l’expérimentation de l’utérus artificiel est en cours. Dans une audition menée à l’Assemblée nationale dans le cadre de la mission d’information sur la bioéthique, le président du CCNE, Monsieur Jean-François Delfraissy, confirmait la mise au point à venir de cette technique procréativce. La France ne saurait s’engager dans cette voie dépourvue de toute considération éthique.