Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 18 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Olivier Dassault
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Bernard Brochand
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Laurent Garcia
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

I.– Après le deuxième alinéa du I de l’article 209 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans les trois premières années de leur création, les entreprises innovantes bénéficient d’une exonération de l’impôt sur les sociétés. »

II. – Le présent article s’applique à compter du 1er janvier 2020.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

On ne compte plus les success story des start up américaines telles qu’airbnb, amazon ou uber, devenues des géants mondiaux, chacune dans leur domaine.

La France compte aussi sur de belles vitrines qui ont réussi malgré la pression fiscale : veepee, blablacar, doctolib... et font parties du club privé des 40 les plus prometteuses. Combien d’autres bonnes idées, bons projets disparaissent faute de financement et d’une fiscalité adaptée ?

L’objectif du Président de la République est de compter 25 licornes d’ici 2025 grâce à la mobilisation des « zinzins ». Un trop petit cheptel d’après Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés qui souhaite que chaque start up qui commence à gagner de l’argent ne soit pas bloquée dans leur développement par l’impôt sur les sociétés et l’accord de financement d’une banque publique ou privée.

Cet amendement a pour ambition de permettre aux start up de grossir rapidement, dès leur naissance et jusqu’à leur troisième année, en leur faisant bénéficier d’une exonération de l’impôt sur les sociétés.