Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 16 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Isabelle Valentin

I. - À la fin du premier alinéa de l’article 81 quater du code général des impôts, le montant : « 5000 € » est remplacé par le montant :« 6000 € »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

 

Exposé sommaire

La suppression des heures supplémentaires était une erreur à la fois économique et sociale.

Une erreur économique, tout d’abord, car ce dispositif permettait une augmentation des rémunérations des salariés, que ce soit les ouvriers, les classes moyennes ou encore les cadres, et valorisait le travail. En outre, ce supplément de rémunération, parfois équivalent à un treizième mois, était la plupart du temps réinjecté dans l’économie.

Une erreur sociale, ensuite, car la suppression consistait à croire que les heures supplémentaires détruisaient des emplois. Or la création d’emplois dépend des capacités des entreprises à investir et des carnets de commandes, et en aucun cas du volume horaires de leurs salariés.

Dans le dispositif prévu à l’article 2 de la loi n° 2018‑1213 du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économiques et sociales, l’exonération d’impôt sur les heures supplémentaires 2019 est soumise à un quota annuel en euros (et non selon le nombre d’heures supplémentaires prises par le salarié).

Le plafond a été fixé à 5.000 euros d’exonération par an.

Alors que pouvoir d’achat est en berne, le relèvement du plafond à 6000 euros permettrait de mieux récompenser les efforts.