Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 18 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Anthony Cellier
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Photo de madame la députée Annie Chapelier
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Photo de madame la députée Nadia Essayan
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Photo de madame la députée Catherine Kamowski
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Monique Limon
Photo de madame la députée Alexandra Louis
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Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Hugues Renson
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Corinne Vignon

I. – L’article 278‑0 bis du code général des impôts est complété par un M ainsi rédigé :

« M. Les essaims d’abeilles. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A.

Exposé sommaire

La nature rend des services à l’humanité, indispensables à la vie (eau, nourriture, bois, purification de l’air, formation des sols, pollinisation, etc.). Des services dont, peu d’entre nous, ne mesurent l’ampleur et le caractère irremplaçable. Ce sont les services dits écosystémiques, rendus par les écosystèmes et donc la biodiversité.

Nous vivons aujourd’hui une érosion de la biodiversité et la sixième extinction de masse. Les animaux sont évidemment touchés. Les insectes également, même si cette extinction est moins visible. En France, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité. 

Pourtant, selon le rapport intermédiaire de l’Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (EFESE), « la part de la production végétale destinée à l’alimentation humaine que l’on peut attribuer aux insectes pollinisateurs représente en France en 2010 une valeur comprise entre 2,3 et 5,3 milliards d’euros par an. »

Cet amendement vise donc à fixer le taux de la TVA à 5,5 % pour l’achat d’essaims d’abeilles.

Une TVA réduite sur les essaims d’abeilles permettra d’envoyer un signal prix aux consommateurs pour se lancer dans l’apiculture - en respectant les règlementations liées aux types d’abeilles, aux déclarations, etc. -, leur offrant l’opportunité de participer à la protection des abeilles et à la restauration de la biodiversité.