Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 22 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le huitième alinéa du 3° de l’article 83 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Ce barème forfaitaire intègre un critère environnemental qui revoit à la baisse les taux applicables aux véhicules de 6 CV et plus. »

Exposé sommaire

L’article 83 du CGI précise le barème forfaitaire le calcul des frais réels. Chaque année, un arrêté, sur la base de cette définition, établit les nouveaux barèmes forfaitaires (article 6B de l’annexe 4). En mars 2019, les barèmes qui s’appliquent aux dépenses effectuées en 2018 ont été revalorisés pour les véhicules dont la puissance administrative est de 4 CV ou moins.

La puissance administrative est calculée intègrent sa puissance réelle et ses émissions de CO2. La puissance fiscale traduit donc une certain impact environnemental du véhicule. Les effets des malus qui sont aujourd’hui appliqués aux véhicules les plus émetteurs peuvent être annihilés par le dispositif fiscal des frais réels. Pour inciter à l’utilisation de véhicules moins polluants, le barème forfaitaire des frais réels doit être revu en intégrant un critère environnemental. Et tout en tenant compte, évidemment, des impératifs familiaux qui obligent certains à acheter des véhicules plus spacieux.