Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 18 octobre 2019)
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Supprimer les alinéas 63 à 65.

Exposé sommaire

Le Gouvernement souhaite procéder à la suppression du droit en faveur de l’Institut national de la qualité et de l’origine (INAO) à l’instar d’autres taxes affectées dites à faible rendement.

Cette suppression est un très mauvais signal pour ce qui concerne le maintien à terme de cet outil original qu’est l’INAO dont le modèle est envié dans de très nombreux pays à travers le monde.

Il doit être rappelé que cet établissement public, né de la volonté des vignerons et aujourd’hui compétent pour l’ensemble de l’agriculture sous signe d’identification de la qualité et de l’origine, rassemble dans différents comités nationaux, des représentants des productions agricoles sous SIQO, chargés en particulier d’élaborer les cahiers des charges. Ce mode d’organisation permet notamment de mettre les cahiers des charges des AOC, IGP et Label rouge à l’abri de décisions unilatérales qui pourraient être prises par les distributeurs. Ce mode d’organisation met aussi les professionnels et leurs cahiers des charges à l’abri de toute pression de quelque nature qu’elle soit en confiant aux comités nationaux un rôle d’initiative et un pouvoir de proposition des cahiers charges au ministre de l’agriculture. Le ministre peut refuser une proposition mais il ne peut pas modifier. Ce pouvoir de proposition a été à de nombreuses reprises reconnu par le Conseil d’État.

Le droit INAO dont la légitimité n’est pas contestée par les représentants des professionnels, en apportant jusqu’à 25 % du budget de l’Institut témoigne de leur attachement à ce mode de gouvernance original. De plus, il est versé à l’INAO par les organismes de défense et de gestion eux-mêmes et ne présente donc pas de coût de prélèvement pour l’État.