Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF1222

Déposé le vendredi 4 octobre 2019
Discuté
Rejeté
(jeudi 10 octobre 2019)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Michel Vialay

À l’alinéa 176, le tableau est ainsi rédigé :

«

Taux d'émission de dioxyde de carbone
(en grammes par kilomètre)
Tarif de la taxe
(en euros)
Taux ≤ 1160
11735
11840
11945
12050
12155
12260
12365
12470
12575
12680
12785
12890
129113
130140
131173
132210
133253
134300
135353
136410
137473
138540
139613
140690
141773
142860
143953
1441050
1451101
1461153
1471260
1481373
1491490
1501613
1511740
1521873
1532010
1542153
1552300
1562453
1572610
1582773
1592940
1603113
1613290
1623473
1633660
1643756
1653853
1664050
1674253
1684460
1694673
1704890
1715113
1725340
1735573
1745810
1756053
1766300
1776553
1786810
1797073
1807340
1817613
1827890
1838173
1848460
1858753
1869050
1879353
1889660
1899973
19010290
191 ≤ Taux10500

» 

 

Exposé sommaire

En l’état du projet de loi de finances, les constructeurs et leurs réseaux devraient faire face à 2 changements de barème de malus sur l’année 2020. Le premier met en œuvre une grille de malus plus élevé au 1er janvier 2020 sur la base des émissions de CO2 calculé grâce au cycle dit « NEDC Corrélé ». La seconde grille est basée sur les émissions mesurées en WLTP dont l’entrée en vigueur n’est pour l’instant pas fixée. Elle serait effective dans le courant du 1er semestre 2020.

Cette situation fait courir un risque important à la filière automobile et ses réseaux. Ce sont potentiellement trois barèmes de malus auquel devraient faire face les réseaux en ce en moins de six mois : malus 2019, actuellement en cours, malus au 1er janvier 2020 et application d’une nouvelle grille lors du passage à l’homologation WLTP au cours du premier semestre.

Il est important de rappeler que l’année 2020 est une année stratégique pour les constructeurs. Au cours de l’année prochaine, ils vont devoir atteindre l’objectif de 95 grammes de CO2/km d’émissions moyenne de leur gamme sous peine de lourdes amendes.

Sans remettre en cause le principe d’un malus appliqué au secteur automobile, il est pour autant stratégique de donner de la visibilité aux constructeurs sur l’année 2020. En l’état du PLF, le malus étant réglé au moment de l’immatriculation du véhicule, un client qui commanderait un véhicule en novembre et pour lequel il y a quelques mois de délai, les réseaux de concessionnaires ne saurait pas quel montant de malus serait appliqué à ce véhicule. Cela créé de fortes incertitudes quant aux ventes de véhicules.

Il semble donc préférable afin de donner de la visibilité aux constructeurs et aux réseaux de concessionnaires, que le barème actuel de malus perdure jusqu’à la mise en œuvre du cycle d’homologation dit WLTP.

C’est le sens du présent amendement qui modifie la grille de malus actuelle telle que présente dans le PLF 2020, en reprenant la grille de malus de l’année 2019.

Dans ce cadre, il n’y aurait qu’un seul changement de grille de malus permettant ainsi aux industriels de l’automobile d’aborder avec plus de visibilité une année qui s’annonce très stratégique.