Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF432

Déposé le jeudi 3 octobre 2019
Discuté
Rejeté
(mercredi 9 octobre 2019)
Photo de madame la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Julien Borowczyk
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Francis Chouat
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Michèle Crouzet
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Nicolas Démoulin
Photo de monsieur le député Benjamin Dirx
Photo de madame la députée Audrey Dufeu
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de madame la députée Sophie Errante
Photo de monsieur le député Christophe Euzet
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de monsieur le député Raphaël Gauvain
Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de monsieur le député Romain Grau
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Philippe Huppé
Photo de monsieur le député Christophe Jerretie
Photo de monsieur le député Guillaume Kasbarian
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de monsieur le député Pascal Lavergne
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Didier Paris
Photo de madame la députée Michèle Peyron
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de monsieur le député Bruno Questel
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de monsieur le député Xavier Roseren
Photo de madame la députée Laetitia Saint-Paul
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de madame la députée Sophie Mette

Supprimer les alinéas 63 à 65.

Exposé sommaire

La suppression du droit en faveur de l’Institut national de la qualité et de l’origine (INAO) est un très mauvais signal pour ce qui concerne le maintien à terme de cet outil original.

Né de la volonté des vignerons et aujourd’hui compétent pour l’ensemble de l’agriculture, cet établissement public rassemble dans différents comités nationaux, des représentants des productions agricoles sous SIQO, chargés en particulier d’élaborer les cahiers des charges.

Ce mode d’organisation permet notamment de mettre les cahiers des charges des AOC, IGP et Label rouge à l’abri de décisions unilatérales qui pourraient être prises par les distributeurs.

Ce mode d’organisation met aussi les professionnels et leurs cahiers des charges à l’abri de toute pression de quelque nature qu’elle soit en confiant aux comités nationaux un rôle d’initiative et un pouvoir de proposition des cahiers charges au ministre de l’agriculture. Le ministre peut refuser une proposition mais il ne peut pas modifier. Ce pouvoir de proposition a été à de nombreuses reprises reconnu par le Conseil d’Etat.

Le droit INAO dont la légitimité n’est pas contestée par les représentants des professionnels, en apportant jusqu’à 25% du budget de l’Institut témoigne de leur attachement à ce mode de gouvernance original. De plus, il est versé à l’INAO par les organismes de défense et de gestion eux-mêmes et ne présente donc pas de coût de prélèvement pour l’Etat.