Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 14 novembre 2019)
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
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Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Rémi Delatte

Rédiger ainsi le début de la première phrase de l’alinéa 1 :

« À compter du 1er janvier 2021, tout... (le reste sans changement) ».

 

Exposé sommaire

Cet amendement vise à reporter d’un an l’application de la taxe forfaitaire de 10 euros prévue sur les CDD d’usage (CDDU) pour permettre aux entreprises des secteurs impactés de lancer un dialogue pour un accord avec les partenaires sociaux.

Sans cela, cette nouvelle taxe impactera lourdement ces secteurs et aboutira à l’inverse des résultats espérés, à décourager l’embauche : la « précarité » ne sera pas réduite. Pire, dans les secteurs dont l’activité est délocalisable, il ne fait aucun doute que des destructions d’emploi en résulteront.

Dans ces secteurs, les CDDU ne sont pas un facteur de précarité mais un outil indispensable de flexibilité pour les missions saisonnières inhérentes à ces secteurs d’activité : sondages et enquêtes de terrain , audits, inventaires de commerce, extras pour la restauration et les traiteurs, hébergement, optimisation linéaire, agences d’hôtesses et sécurité événementielle...

Ces entreprises recourent au CDD d’usage par autorisation de la loi au motif que dans leurs secteurs d’activité, il est d’usage de ne pas recourir au contrat à durée indéterminée en raison tant de la nature de l’activité exercée que du caractère temporaire des emplois.

D’ailleurs, une part importante des CDDU est conclue avec des étudiants qui financent ainsi leurs études, et des personnes soit déjà en activité, soit occupées à domicile par la garde de leurs enfants ou d’un proche, et qui souhaitent compléter leurs revenus par un emploi temporaire aux horaires souples.
La souplesse voulue par ces populations leur autorise un complément de revenu tout en pouvant être levée lorsque leur occupation principale l’exige (études, enfants...).

Le coût éventuel du report d’un an de la mesure est gagé mais il sera compensé naturellement par la sauvegarde de la viabilité économique des secteurs impactés, qui continueront à cotiser à l’assurance chômage via le bonus-malus instauré en 2018, sur un nombre de contrats égal à 2019.