Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 30 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Environnement et prospective de la politique de défense00
Préparation et emploi des forces0125 000 000
Soutien de la politique de la défense125 000 0000
Équipement des forces00
TOTAUX125 000 000125 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement vise à rappeler encore une fois que la France n'est pas en mesure d'exercer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire maritime. Le contrat opérationnel de la marine n'est encore rempli cette année qu'à 70%. Cette situation laisse ainsi exposés au pillage des milliers de kilomètres carrés abritant des ressources naturelles en très grand nombre et un patrimoine vivant qu'il faut absolument protéger.
L'annexe budgétaire précise par exemple, page 76 : « la capacité de la marine à gérer les crises est en amélioration […]. Elle restera néanmoins plafonnée du fait d'une forte mutualisation, fragilisée par la taille actuellement limitée des parcs et la disponibilité insuffisante des frégates […], des SNA […] des bâtiments de commandement et de ravitaillement, ainsi que des flottes d'ATL2 et d'hélicoptères. »
L'euphémisme étant la caractéristique principale du style employé dans les documents budgétaires, on mesure à quel point notre marine demeure démunie .
Cela s'explique notamment par le privilège donné aux matériels et bâtiments de haute technologie, particulièrement coûteux et dont la vulnérabilité s'accroît de leur grande dépendance à l'informatique. A l'inverse, des bâtiments plus rustiques permettraient d'assumer pleinement des missions de présence caractérisée par une intensité moyenne en cas de confrontation.
C'est pourquoi l'amendement propose de transférer la moitié de la hausse des surcoûts OPEX financés par la mission « Défense », action 178-06, vers l'action 56 du programme 212.