Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF396

Déposé le vendredi 18 octobre 2019
Discuté
Rejeté
(mardi 22 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire02 600 000
Vie étudiante2 600 0000
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires00
Recherche spatiale00
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle00
Recherche duale (civile et militaire)00
Recherche culturelle et culture scientifique00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX2 600 0002 600 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement vise à transférer 2,6 millions d’euros de crédits de l’action 14 « Immobilier » du programme 150 « Formations supérieures et recherches universitaires » vers l’action 1 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».

En effet, cette somme correspond au montant que coûterait l’octroi de bourses aux étudiants calédoniens qui en font la demande, mais qui se la voient refuser en raison de l’inadaptation des plafonds d’éligibilité des bourses « métropolitaines » à la vie chère en Nouvelle Calédonie.

En effet, les montants de référence sont nationaux, et ne comprennent pas d’indexation spécifique pour la Nouvelle Calédonie, alors que ces territoires connaissent des spécificités économiques en termes de coûts de la vie et de revenus.

Ainsi, seuls 27 % des étudiants calédoniens remplissent les critères d’éligibilité pour les bourses, contre 38 % des étudiants en métropole, et 63 % dans le reste des Outre-mer (65 % à Mayotte).

En 2015, l’écart de prix moyen entre la Nouvelle-Calédonie et la métropole est de 33 %, un écart qui ceux de la Réunion et de Mayotte (+ 7 %) et les Antilles (+ 12 %), mais moindre que la Polynésie (+ 39 %).

Pour les produits alimentaires, cet écart de prix atteint même 73,4 %, pour les communications 63,6 %, et pour le logement 37,1 %.

En abondant les crédits des bourses sur critères sociaux, l’État envoie un signal fort permettant de donner une solution pour ces étudiants calédoniens trop riches pour être boursiers, mais trop pauvres pour étudier.