Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF495

Déposé le vendredi 18 octobre 2019
Discuté
Rejeté
(mardi 22 octobre 2019)
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture010 000 000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation00
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture00
création d'un fonds de soutien aux paysans pour sortir du glyphosate(ligne nouvelle)10 000 0000
TOTAUX10 000 00010 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement nous demandons que soit mis en place un fonds pour aider les paysans à sortir du glyphosate.

La transition écologique de l’agriculture est un impératif absolu pour lutter contre le dérèglement climatique, sauvegarder la biodiversité, améliorer la qualité de l’alimentation et les revenus des paysans.

Ceci implique de réduire l’usage de produits phytosanitaires et d’interdire notamment le glyphosate.

Ce qui implique d’accompagner les paysans dans cette transition. De même que l’on soutient les paysans qui se convertissent au bio il faut soutenir les paysans qui se passent du glyphosate.

D’autant plus que le Gouvernement reste soumis au dogme de l’Union Européenne concernant la concurrence libre et non faussée et au libre-échange.

La majorité a refusé d’inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate fin 2020 alors que le président Macron s’y est engagé en novembre 2017.

Ce refus est devenu emblématique du green-washing pratiqué par le Gouvernement. Faute d’inscription dans la loi, il est très probable que cette promesse ne soit pas respectée.

Cela est d’autant plus probable si les paysans ne sont pas soutenus dans cette transition.

Dans le détail, il s’agit d’un transfert en AE et en CP de 10 millions d’euros de l’action 21 et de l’action 23 réservée au développement du modèle exportateur du programme 149 vers un nouveau programme dédié à la création d’un fonds de soutien aux paysans pour sortir du glyphosate.