Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF741

Déposé le lundi 21 octobre 2019
Discuté
Non soutenu
(jeudi 24 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Emploi outre-mer00
Conditions de vie outre-mer025 000 000
Fonds d’urgence d’aide supplémentaire à la continuité territoriale (nouveau)(ligne nouvelle)25 000 0000
TOTAUX25 000 00025 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement d’appel et de dénonciation, nous proposons que 25 millions d’euros soient redéployés de l’action « 09 – Appui à l’accès aux financements bancaires » (qui vise à payer des intérêts bancaires) à un fonds d’urgence pour tous les Outre-Mer de la République pour aider à la continuité territoriale.

 Cet amendement est la traduction de sollicitations de citoyens et citoyennes, ainsi que d’une remontée d’informations opérée par les insoumises et insoumis d’Outre-mer. Droit constitutionnel, la continuité territoriale doit être l’affaire de l’État. Assurée en partie par ce dernier mais également par certaines collectivités d’Outre-Mer, la continuité territoriale telle qu’elle existe ne suffit pas et est injuste. A La Réunion, ce sont les contribuables qui financent en grande partie leur continuité territoriale via la Région. C’est une situation injuste et aberrante qu’il convient de rectifier puisqu’elle pénalise la population.

Par ailleurs, la prise en charge partielle des billets ne permet cependant pas aux plus modeste de payer le reste à charge ainsi que les frais annexes d’un voyage en hexagone (hébergement, déplacement une fois arrivé à destination, etc…). Cette continuité ne profite donc qu’à une partie de la population.
Nous proposons de substituer la participation des collectivités ultramarines par la création d’un fonds supplémentaire.

Cet amendement vise donc à prélever 25 millions d’euros de l’action « 09 – Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « « Conditions de vie en Outre-mer » », pour abonder le nouveau programme : « Fonds d’urgence d’aide supplémentaire à la continuité territoriale ». »