Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF868

Déposé le mardi 22 octobre 2019
Discuté
Rejeté
(vendredi 25 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Coordination du travail gouvernemental0100 000
Protection des droits et libertés100 0000
TOTAUX100 000100 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement nous souhaitons protéger la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté de la diminution en terme réel de ses crédits (en prenant en compte l’inflation et l’augmentation de la population entre 2019 et 2020) décidée par le Gouvernement.

La mission de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté est plus que jamais nécessaire, notamment avec la politique menée par la majorité qui encourage la rétention des enfants et l’augmentation de la durée de rétention administrative des personnes étrangères.

Nous sommes particulièrement attachés à la préservation des contre-pouvoirs dans notre démocratie.

Ceci signifie ici allouer au programme 308 pour l’action 6 « Contrôleur général des lieux de privation de liberté » la somme de 100 000 euros, qui sont donc prélevés sur le programme 129. Nous proposons ici de les prélever de l’action 16 « Coordination de la politique numérique », anciennement « Modernisation de l’action publique », sachant que les crédits de cette action ont souvent été utilisés par le Gouvernement pour payer des cabinets de conseil privés pour organiser des plans sociaux dans de nombreux services de l’État.