Fabrication de la liasse

Amendement n°CD1407

Déposé le mercredi 20 novembre 2019
Discuté
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Éric Alauzet
Photo de monsieur le député Christophe Arend
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de monsieur le député Pascal Lavergne
Photo de madame la députée Célia de Lavergne
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de monsieur le député Jean-Claude Leclabart
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Damien Pichereau
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant : 

« Pour les produits visés au 1° de l’article L. 541‑10‑1 du code de l’environnement, les producteurs metteurs sur le marché ou importateurs, responsables de la mise sur le marché d’au moins 10 000 unités de produits par an et déclarant justifier un chiffre d’affaires  supérieur à 10 millions d’euros sont tenus, d’ici 2025, de mettre sur le marché un minimum de 15 % d’emballages ré-employables ».

Exposé sommaire

Cette proposition vise à obliger les entreprises utilisatrices d’emballages dans le secteur des boissons à orienter leurs investissements vers des solutions de réemploi (nouvelles lignes de lavage, solutions de logistique inversée, parcs d’emballages réutilisables). L’établissement d’un quota d’emballages réemployés permettra également de préserver les gammes d’emballages réutilisables en circulation actuellement dans les cafés-hôtels-restaurant.s.
Cette disposition est complémentaire d’un objectif national de réemploi qui serait fixé pour l’ensemble des emballages. Elle s’inspire de la situation allemande : l’Allemagne s’est en effet doté d’un objectif national de 70 % de réemploi pour les emballages de boisson,  qui n’est  aujourd’hui pas respecté puisque la proportion d’emballages réemployés  en Allemagne s’élève à 43%. Cette situation est due au fait que l’obligation étant collective, aucun acteur ne peut être tenu responsable individuellement de l’atteinte de l’objectif.