Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Patrick Vignal

Après le mot :

« personne »,

insérer les mots :

« majeure ou mineure ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à faire entrer dans le champ du rapport les personnes mineures victimes de violences.

Si une telle application venait à voir le jour, il convient de s’assurer que les enfants victimes de violences pourront s’en servir et trouver les informations et le soutien dont ils ont besoin. Les mineurs sont des utilisateurs reconnus et agiles des nouvelles technologies, le support numérique apparaît complétement adapté à leurs usages.

Pour l’heure, le seul dispositif en place est le service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, le 119, qui réalise un travail formidable en traitant chaque année plus de 465 000 appels. Dans 60 % des cas ces appels concernent des enfants victimes de violences physiques ou psychologiques. Malheureusement, beaucoup trop d’enfant sont encore seuls face à ces violences.

Alors que dans notre pays, on estime que 4 millions d’enfants sont exposés aux violences conjugales il apparaît fondamental que le Gouvernement se penche sur la possibilité de donner un moyen pour l’enfant d’appeler au secours. Les drames sont trop fréquents : tous les trois jours un enfant meurt sous les coups dans le cercle intrafamilial, en 2018 21 enfants sont décédés suite à des violences conjugales.

L’éradication de toutes formes de violences faites aux enfants doit constituer une priorité absolue de nos politiques publiques, conformément à la cible 16.2 des Objectifs de Développement durable définis par les Nations Unies à échéance 2030.