Fabrication de la liasse
Retiré
(vendredi 25 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de monsieur le député Richard Lioger
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de monsieur le député Xavier Batut

L’article L. 162‑17‑2-2 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le Parlement est destinataire de deux rapports, au plus tard au 1er janvier 2021 et au 1er janvier 2022, portant sur les impacts de la réduction de prise en charge des médicaments homéopathiques sur la maîtrise des dépenses de santé. Ils dresseront un état des dépenses évitées et des dépenses engendrées par la prescription de traitements substitutifs ».

Exposé sommaire

A la suite de l’article L. 162‑17‑2‑2 du code de la sécurité sociale, après avis de la commission de transparence siégeant près la Haute Autorité de Santé, la fin progressive de la prise en charge des médicaments et préparations homéopathiques a été décidée, par la voie réglementaire.

Pour autant, le choix de dérembourser les médicaments et préparations homéopathiques semble devoir aller au delà d’une estimation scientifique sur le service médical rendu, et appeler d’autres questions pareillement importantes :

- leur prescription massive par les médecins généralistes et les sages-femmes libérales ;

- la moindre consommation d’antibiotiques, d’antidépresseurs et de benzodiazépines chez les patients soignés par homéopathie ;

- le caractère marginal de leur prise en charge par l’Assurance maladie (0,29 % des dépenses liées au remboursement des médicaments).

Dès lors, le risque d’un report massif des patients sur des traitements allopathiques, engendrant par ailleurs des effets secondaires, présente un risque pour la maîtrise des dépenses de soins.

Par conséquent, le présent amendement vise la production de rapports devant la représentation nationale, dès lors que les conditions de prise en charge par l’assurance maladie sont modifiées.

En l’espèce, il s’agira d’analyser finement le rapport entre les économies générées d’une part, et le transfert vers d’autres dépenses de traitements allopathiques, d’autre part, en cas de modification du taux de prise en charge (15 % prévus en 2020) ou de déremboursement intégral (prévu en 2021).