Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 25 octobre 2019)
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Anne Brugnera
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Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
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Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
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Photo de madame la députée Cécile Muschotti
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Anne Blanc
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de madame la députée Laetitia Avia
Photo de monsieur le député Yves Daniel

Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° À l’article L. 162‑4‑4, après le mot : « initial » sont insérés les mots : « , par la sage-femme » ;

2° À l’article L. 321‑1, les mots : « et pour une durée fixée par décret » sont supprimés.

Exposé sommaire

Les sages-femmes sont compétentes, en toute autonomie, pour assurer le suivi de la grossesse ainsi que pour définir le niveau de risque d’une grossesse. Aussi, alors que les femmes sont libres du choix du professionnel de santé qui les suivent, elles ne bénéficient pas des mêmes droits selon le professionnel choisi. En effet, en cas de besoin d’arrêt de travail, les sages-femmes n’ont pas les mêmes pouvoirs que les médecins.

Les femmes enceintes arrêtées par une sage-femme doivent pouvoir bénéficier d’un arrêt pris en charge au titre de l’assurance maternité ou maladie selon la période de la grossesse comme pour ceux établis par un médecin. Les sages-femmes doivent pouvoir prescrire sur le congé prénatal, la période supplémentaire de deux semaines, ainsi que sur le congé postnatal la période supplémentaire de 4 semaines, accordée en cas d’état pathologique lié à la grossesse ou à l’accouchement. Les sages-femmes doivent pouvoir renouveler l’arrêt de travail initial fait par un médecin. Ces manquements poussent les femmes suivies par une sages-femmes à multiplier les consultations pour obtenir des arrêts de travail délivrés par un médecin. Une situation irrationnelle, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sanitaire, et qui amène certains médecins à refuser d’établir des arrêts de travail pour le motif qu’ils ne suivent pas la grossesse.

C’est pourquoi cet amendement, élaboré en lien avec l’Organisation Nationale Syndicale des Sages-Femmes, vise à faciliter le travail des sages-femmes et la prise en charge des patientes lors du suivi de leur grossesse en donnant aux sages-femmes la possibilité de renouveler la prescription d’arrêt de travail dans le cadre du suivi de grossesse et de la période postnatale.