Fabrication de la liasse

Amendement n°CL198

Déposé le vendredi 27 novembre 2020
Discuté
Photo de monsieur le député Erwan Balanant

Erwan Balanant

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de madame la députée Blandine Brocard

Blandine Brocard

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de monsieur le député Vincent Bru

Vincent Bru

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de madame la députée Isabelle Florennes

Isabelle Florennes

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge

Élodie Jacquier-Laforge

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de monsieur le député Philippe Latombe

Philippe Latombe

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky

Laurence Vichnievsky

Membre du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Après l’article 8 de l’ordonnance n° 2019‑950 du 11 septembre 2019 précitée, il est inséré un article 8 bis ainsi rédigé :

« Art. 8 bis. – Au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de la présente ordonnance, le Gouvernement remet un rapport sur l’application de l’article L. 423‑8 du code de la justice pénale des mineurs, dans sa rédaction résultant de la présente ordonnance, détaillant, en particulier, le respect du respect du délai maximum de trois mois mentionné au 1° du même article L. 423‑8 et, le cas échéant, proposant d’éventuelles mesures visant à pallier la non observation de ce dernier. »

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à demander au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement concernant le respect du délai de trois mois pour tenir l'audience sur la culpabilité du mineur faisant l'objet de poursuites pénales. En effet, si la fixation de ce délai constitue indéniablement un progrès pour réduire la durée des procédures, au vue de la surcharge des juridictions et du nombre de dossiers confiés à chaque magistrat, ce délai de trois mois peut s'avérer, en pratique, difficile à respecter. Il convient donc de pallier ce risque en permettant l'adoption d'éventuels correctifs, à l'issue d'une première période d'application de l'ordonnance de deux ans.