Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Laurent Furst
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Ian Boucard

Le second alinéa de l’article L. 324‑2‑1 A du code de l’urbanisme est supprimé.

Exposé sommaire

L’article L. 324‑2-1 A du code de l’urbanisme accorde actuellement, par son alinéa 2, un droit de véto au Préfet dans le cadre de l’extension du périmètre d’un établissement public foncier local à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. 

La liberté d’adhésion d’un EPCI à un EPF n’est actuellement pas garantie puisque, d’une part, l’extension du périmètre d’un EPF local à un EPCI volontaire est donc subordonné à l’accord du représentant de l’État dans la région et que, d’autre part, un EPF d’État peut être étendu par décret en Conseil d’État au territoire d’EPCI non membres d’un EPF local sans leur accord, et même sur leur avis négatif. En cas de mobilisation par le Préfet de son droit de véto, l’EPCI peut ainsi se retrouver en situation d’adhésion obligatoire à l’EPF d’État, au mépris de son libre choix d’adhérer soit à l’EPF local soit à l’EPF d’État.

S’il convient d’assurer globalement le libre choix d’adhésion ou non à un EPF, le présent amendement constitue une première garantie en proposant de supprimer ce droit de véto lors de l’extension d’un EPF local et, ainsi, de ne pas imposer une adhésion à un EPF d’État.