- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (n°2274)., n° 2454-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de l'environnement
Le deuxième alinéa de l’article L. 541‑21‑1 du code de l’environnement est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Les normes relatives à la qualité des amendements organiques rendues d’application obligatoire font l’objet de révisions périodiques afin, notamment, d’abaisser les seuils autorisés de contaminants et d’en créer de nouveaux lorsque l’état des connaissances scientifiques le justifie. Une période entre deux révisions ne peut excéder dix années. »
Le présent amendement vise à enclencher une révision des normes appliquées au compost pour en assurer une qualité optimale au bénéfice de l’environnement et de la santé humaine.
La norme NF U 44‑051 rendue d’application obligatoire par arrêté en 2007 mérite, par exemple, d’être modifiée. Elle ne prend, en effet, pas suffisamment en compte certains contaminants dont les taux devraient donc être abaissés. De même, elle pourrait utilement considérer la présence de microplastiques dans les amendements organiques. Malgré ce constat, largement partagé, sa révision tarde et la norme tend à devenir obsolète.
Une révision de cette norme est donc nécessaire, d’autant plus dans le contexte de la généralisation du tri à la source des biodéchets. L’ADEME recommande d’ailleurs une révision des normes de compostage dans ce même contexte.
Il est proposé une période maximale de 10 ans entre chaque révision afin de prendre en compte les dernières avancées scientifiques.