Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Didier Paris
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Francis Chouat
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Michèle Crouzet
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Nicolas Démoulin
Photo de monsieur le député Benjamin Dirx
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de madame la députée Sophie Errante
Photo de monsieur le député Christophe Euzet
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de monsieur le député Raphaël Gauvain
Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de monsieur le député Romain Grau
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Philippe Huppé
Photo de monsieur le député Christophe Jerretie
Photo de monsieur le député Guillaume Kasbarian
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de monsieur le député Pascal Lavergne
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de monsieur le député Bruno Questel
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Xavier Roseren
Photo de madame la députée Laetitia Saint-Paul
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de madame la députée Sophie Mette

Compléter la première phrase de l’alinéa 58 par les mots :

« , à l’exclusion des signalétiques et marquages présents sur les vins et eaux-de-vie de vin ».

Exposé sommaire

Avec ce projet de loi, le Gouvernement entend marquer l’accélération du changement des modèles de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.

Dans cette logique, il est prévu que les signalétiques et marquages pouvant induire une confusion sur la règle de tri seraient affectés d’une pénalité qui ne pourra être inférieure à la contribution financière nécessaire à la gestion des déchets

Les entreprises viti-vinicoles utilisatrices du logo « Point Vert » expriment des inquiétudes concernant les surcoûts de production entraînés par cette mesure. En effet, le Point Vert a été créé il y a plus de 20 ans dans le cadre de la Responsabilité Elargie du Producteur. En France, la présence du Point Vert sur les emballages n’est plus obligatoire depuis janvier 2017. Il est d’application volontaire et symbolise la contribution au dispositif de tri et de recyclage. Cependant, en 2019, il reste obligatoire dans certains pays.

Le vin traverse les frontières et la filière vin s’est organisé au niveau international pour ne pas avoir à trop modifier les étiquetages en fonction des marchés. Or, s’agissant des logos liés au tri, ils ne sont pas harmonisés. Les petits opérateurs n’ont d’autres choix que de les cumuler sur une même étiquette.

Le risque de sanction aura donc pour conséquence :

  1. D’engendrer des coûts économiques importants pour les entreprises très fortement exportatrices, en obligeant à différencier encore davantage les étiquetages en fonction du pays de destination (un même vin ayant déjà en moyenne 13 étiquettes différentes) et en renchérissant en conséquence la gestion des stocks des vins. Ces coûts directs et indirects ont pu être évalués à quelques milliers d’euros en moyenne à plus de 50 000 euros pour une PME qui devra adapter en moyenne plus d’un millier de références d’étiquettes différentes (voir jusqu’à 150 000 € pour des entreprises plus importantes qui utilisent 3 000 références différentes)
  2. De constituer une entrave technique aux échanges, incompatible avec le principe de libre circulation des marchandises régissant le marché unique européen et à celles du commerce. La conséquence inévitable sera le cloisonnement des marchés et le ralentissement du commerce mondial.

Compte-tenu des éléments précités, il est proposé d’exclure de la pénalité prévue les vins et eaux-de-vie de vin qui allèguent du Point Vert afin de ne pas pénaliser les entreprises qui exportent.

Tel est l’objet du présent amendement élaboré avec la CNAOC.