Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – À la première phrase de l’alinéa 2, substituer aux mots :

« leurs qualités et caractéristiques environnementales »

les mots :

« l’empreinte environnementale du produit ». 

II. – En conséquence, au début de la deuxième phrase du même alinéa, substituer aux mots :

« Ces qualités et caractéristiques sont établies »

les mots :

« Cette empreinte environnementale est établie ».

Exposé sommaire

Une information qui ne prend en compte que les critères relatifs aux caractéristiques restreintes du produit risque de tromper le consommateur sur l’empreinte écologique réelle de celui-ci. 

Ainsi, un produit peut incorporer de la matière recyclée mais être importé de l’autre bout de la planète et avoir donc un bilan carbone très important. 

Au-delà de la production de déchets elle-même, le déménagement permanent du monde doit être stoppé. Si le Gouvernement souhaite réellement fournir une information complète aux individus dans la perspective de faire évoluer les pratiques de consommation, il convient d’aller au-delà d’une simple information sur le cycle de vie du produit. Il faut y intégrer des informations relatives au transport, à l’impact sur l’eau et la biodiversité ou encore à l’origine des matières premières.

Cet amendement est issu d’une proposition formulée par le sénateur M. Gontard.