Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Nicole Le Peih

Au IV de l’article L. 541‑46 du code de l’environnement, après le mot : « aux » sont insérées les références : « 4° , 5,° ».

Exposé sommaire

Le présent projet de loi vise à amener notre pays vers plus de responsabilité en matière environnementale. Des amendements portés au Sénat comme à l’Assemblée nationale visent à renforcer le régime de sanctions applicable aux personnes contrevenantes au code de l’environnement.

Dans sa rédaction actuelle, l’article L. 541‑46, dans son IV., ouvre la possibilité au juge de prononcer une peine complémentaire de suspension du permis de conduire pour les personnes exerçant de manière illégale l’activité de gestion et de transfert des déchets, ou pour celles qui remettrait leurs déchets à de telles personnes. Nous suggérons d’étendre cette peine complémentaire de suspension du permis de conduire aux dépôts sauvages et à la collecte de déchets sans satisfaire aux conditions prévues par la loi. 

Ceci offrira au tribunal un outil supplémentaire pour s’adapter à l’ensemble du spectre des infractions, intermédiaire avec la peine maximale de 2 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende, rendant les sanctions applicables, donc dissuasives.