Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Éric Pauget

Compléter l’alinéa 68 par la phrase suivante :
« Lorsque les marchés portent sur le recyclage, la valorisation ou le traitement des déchets, la durée des marchés est déterminée en fonction des caractéristiques des prestations et de l’importance des investissements nécessaires à leur bonne exécution, et ne peut en aucun cas être inférieure à six années en cas de création d’une installation de traitement ou de restructuration significative de l’outil industriel. »

Exposé sommaire

Les marchés passés par les éco-organismes pour le recyclage, la valorisation et le traitement des déchets nécessitent des investissements importants dans des installations industrielles, avec des durées d’amortissement relativement longues.
Comme le notait déjà la Cour des comptes dans son rapport annuel de 2016, la durée des contrats entre les éco-organismes et les opérateurs de la gestion des déchets est « manifestement trop courte pour permettre à ces derniers de consentir les efforts de recherche et développement et les investissements de long terme nécessaires à l’amélioration des performances de l’industrie française du recyclage ».
Cette situation entraîne une intégration insuffisante dans les filières REP d’un volet destiné à permettre le développement et l’amélioration d’une filière industrielle du recyclage sur le territoire national.
La durée des contrats passés par les éco-organismes doit donc permettre de répondre au mieux aux besoins de visibilités des opérateurs de la gestion des déchets, en fonction des caractéristiques des prestations et de la durée d’amortissement des investissements.