Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle

À la première phrase de l’alinéa 6, après le mot :

« neufs »,

insérer les mots :

« propres à la consommation et ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à garantir une meilleure protection des consommateurs et plus de sécurité juridique pour les entreprises sans toutefois restreindre la portée du principe d’une interdiction de destruction des invendus non alimentaires.

 

Il apparaît en effet que l’exemption relative au « risque sérieux pour la santé et la sécurité » ainsi que la précision de la définition des invendus comme « destinés à la vente » ne permettent pas de couvrir tous les cas de figure où des produits seraient ou deviendraient impropres à la consommation.

 

Par exemple si un produit a eu son conditionnement endommagé (bague d’un pot de crème déscellée ; couvercle ébréché ; tube percé…), le metteur en marché ne saurait être contraint de le donner, alors même que l’intégrité du contenu a pu être altéré. Dans le domaine des produits non-alimentaires, les produits cosmétiques présentent une fragilité spécifique (conservation, stabilité de la formule) qui doit être prise en. Il en va de la responsabilité de l’entreprise comme de l’intérêt manifeste du bénéficiaire du don.