Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député François Pupponi

Substituer au taux :

« 5 % »

le taux :

« 10 % ».

Exposé sommaire

Le présent article complète l’article L. 541‑1 du code de l’environnement qui mentionnait le réemploi et la réutilisation comme objectifs de la politique nationale de prévention et de gestion des déchets ménagers sans toutefois fixer d’objectif chiffré.

Aujourd’hui sur 37,7 millions de tonnes de déchets ménagers produits annuellement en France, seules 900 000 tonnes sont effectivement réutilisées, soit 2,5 %. Un quadruplement des tonnages est envisageable et permettrait des économies sur le coût de collecte et de gestion des déchets et la création de dizaines de milliers d’emplois. En effet, 10 000 tonnes traitées par voie d’incinération créent 3 emplois contre 800 emplois lorsqu’elles sont traitées par des structures de la filière du réemploi et de la réutilisation qui relèvent le plus souvent de l’économie sociale et solidaire. Aussi, en fixant un objectif ambitieux de quadruplement des tonnages orientés vers le réemploi et la réutilisation à l’horizon 2030, cet amendement répond à des objectifs environnementaux, sociaux et économiques.

Par ailleurs, s’il n’existe pas de données macroéconomiques officielles concernant le réemploi des déchets, la fixation d’un objectif, qui se contente d’être plus ambitieux que celui actuellement fixé, contribuera au contraire au développement d’outils de suivi.