Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Ian Boucard

À la troisième phrase de l’alinéa 3, substituer aux mots :

« ou, à défaut, dans les autres documents fournis avec le produit »,

les mots :

« dans les autres documents fournis avec le produit, ou sur tout autre support approprié ».

Exposé sommaire

Le présent article a pour objet de rendre obligatoire l’apposition sur un produit d’une signalétique et d’une phrase indiquant qu’il fait l’objet d’une consigne tri. 

Les supports du logo Triman et de l’information sont : sur le produit, son emballage ou sur les documents fournis avec le produit. Or, pour les produits textiles, seule la première option, celle d’une information figurant sur le vêtement est envisageable, soit par marquage directe sur le vêtement, soit par une étiquette cousue. 

Or, dans les faits, le marquage résiste très mal au lavage et les consommateurs arrachent souvent les étiquettes jugées trop nombreuses et gênantes/inconfortables. C’est d’ailleurs ce qu’a noté le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD)[1] dans son dernier rapport : cette option « pose une question pratique » car « il n’est pas toujours facile d’apposer un marquage résistant pendant toute la durée de vie du produit (sur l’étiquette d’un vêtement ou d’un linge de maison ou sur la semelle d’une chaussure) et marquer l’emballage (lorsqu’il y en a un) n’est en général pas très utile car il est assez rarement conservé ». 

Il est donc illusoire de croire qu’une information au plus près du produit touche plus facilement le consommateur. Une information en magasin ou sur les sites de vente, dorénavant systématiquement consultés par les consommateurs, sera beaucoup plus efficace. 

Il serait donc opportun, comme cela est déjà permis par l’article 1er de la présente loi pour l’information sur les caractéristiques environnementales des produits, de rendre possible l’inscription sur un autre support plus adéquat et adapté, tel que l’affichage en magasin au niveau de la caisse ou une page internet dédiée.

[1] publié en juillet 2018 -  Avenir de la filière REP de gestion des déchets de textiles, linge de maison et chaussures (TLC)