Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexandre Holroyd
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de madame la députée Corinne Vignon

À l’alinéa 38, après le mot :

« loisirs »,

insérer les mots :

« ainsi que les terrains de sport synthétiques ayant pour revêtement des granulés de caoutchouc ».

Exposé sommaire

Les terrains de sport synthétiques sont en général recouverts de granules de caoutchouc, visant notamment à amortir les chocs et à maintenir l’orientation des fibres d’herbe. Ces billes de caoutchouc proviennent de la transformation de pneus usagés et, au-delà d’être soupçonnées de risques sanitaires pour les utilisateurs de ces terrains, souvent des enfants, elles contribuent largement à la pollution de l’environnement par les plastiques et micro-plastiques. Jusqu’à 120 tonnes de ces granules peuvent être déversées sur un seul terrain. En Norvège, 3 à 5 tonnes de ces billes sont relâchées dans l’environnement par terrain et par an, ce qui en fait l’une causes principales de la pollution des fjords et de la mer par les plastiques. En 2018, le Parlement norvégien a demandé au Gouvernement de mettre en place un règlement garantissant l’utilisation d’équipements efficaces pour la collecte des granules de caoutchouc sur les terrains en gazon synthétique. Ce dispositif, encore à l’étude, pourrait endiguer jusqu’à 98 % des rejets de billes de caoutchouc dans l’environnement. Sans envisager l’interdiction totale, la Norvège cherche donc à trouver des solutions pour limiter l’impact écologique de ces matériaux.

Cet amendement permet d’inclure les filières commercialisant ces terrains dans les filières soumises à la responsabilité élargie des producteurs et ainsi de faire face à l’une des plus importantes sources de pollution aux micro-plastiques en France et, éventuellement, de protéger les utilisateurs de ces terrains synthétiques, souvent parmi les plus jeunes de nos concitoyens. Il existe par ailleurs des alternatives écologiques, durables et efficaces aux granulés de caoutchouc, notamment le liège et les fibres de coco.