- Texte visé : Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique , n° 2488
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
Substituer aux alinéas 18 à 22 l’alinéa suivant :
« Elles accordent une place équilibrée à l’actualité mondiale, européenne, nationale et locale. »
Ces alinéas dans leur rédaction actuelle signifient que le service public aura le monopole de la vérité publique. Que veut-dire un « débat éclairé » ? Que signifie « l’éducation aux médias » ? L’audiovisuel public sera-t-il exempt et pur de tout reproche quant à la manipulation de l’information ?
L’affaire de l’arrestation supposée de Dupont de Ligonnès du 12 octobre 2019, dont les médias publics se sont fait les relais, est un aveu manifeste de leur faillibilité.
Ce cas-là peut-il être taxé de manipulation de l’information ? Comment distinguer une manipulation d’une méprise ?
De plus, les affaires Fillon de 2017 et Griveaux de février 2020 montrent un acharnement médiatique qui a conduit à chaque fois un responsable politique à retirer sa candidature à une élection d’importance.
Est-ce à dire que ce serait les médias qui détiendraient les pouvoirs qui incombent institutionnellement à la justice.
Le présent amendement vise à ne pas arriver à un imbroglio où idéologie, sophismes et paradoxes intellectuels se trouveraient entremêlés.