Fabrication de la liasse

Amendement n°CE57

Déposé le vendredi 21 février 2020
Discuté
Non soutenu
(mardi 25 février 2020)
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« 7° Le deuxième alinéa de l’article L. 464‑9 est supprimé. »

Exposé sommaire

Les cosignataires souhaitent par cet amendement mettre un terme à la procédure permettant au ministère de l'économie de transiger avec les entreprises se livrant à des pratiques anticoncurrentielles. Le montant de la transaction ne peut excéder 150 000 € ou 5 % du dernier chiffre d'affaires connu en France si cette valeur est plus faible. Ces faibles montants sont justifiés par le fait que le dispositif est prévu pour les petites entreprises, et donc qu'on ne peut se permettre de menacer leurs existences. Or, à l'alinéa 11 du présent article, il est supprimé cette dimension locale, sans changer le montant maximal de la transaction. Ainsi, des entreprises de grande taille pourront bénéficier de transaction à l'amiable et échapper à l'autorité de la concurrence pour 150 000 euros ou moins. Ce n'est pas acceptable, cela revient à un permis de tricher.

Une question se pose aussi : quel est le lien avec ce projet de loi ? Il semble une nouvelle fois que ce texte serve de véhicule à des dispositions totalement étrangères à son objet premier.